COTE D’IVOIRE / RECFAM : Les Populations d’Akressi sensibilisées sur les maladies tropicales négligées à manifestation cutanée (MTN–MC)

L’Association Mi WA et L’ONG Fondation de Recherche et de Conseil pour les Migrants Africains (RECFAM) ont sensibilisées, le dimanche 19 Mai 2024, les populations d’Akressi dans la commune d’ Ayamé sur les maladies tropicales négligées à manifestation cutanée (MTN–MC).

« Vous devez vous traiter, cette maladie n’est pas une maladie maléfique » a indiqué la coordinatrice du volet communautaire de l’association Mi Wa Mme Koffi Adjoua Ivonne épouse Koffi. Elle a exhorté les femmes à faire enregistrer les enfants souffrant des MTN – MC, car ces maladies sont traitées par la médecine moderne. Elle a invité les populations surtout les femmes à faire sortir les malades de MTN – MC pour que leur prise en charge soit aisée. Elle a appelé les bonnes dames du marché d’Akressi à sensibiliser leurs sœurs du village. Poursuivant, Koffi Adjoua Ivonne épouse Koffi, a fait savoir aux femmes du marché que pour aller vers un développement durable, il faut prévenir, contrôler et éradiquer les MTN–MC.

Dr. Muma Bili, coordinatrice du projet RECFAM, a réitéré que l’objectif de ce projet soutenu par RECFAM et la Fondation ANESVAD est de contribuer au contrôle, à la prévention, à l’éradication et à l’élimination des Maladies Tropicales Négligées à Manifestation Cutanée (MTN-MC). Elle a souligné que la dermatophytie/pityriasis versicolor, la cécité des rivières, la gale, la bilharziose (schistosomiase), la filariose lymphatique (éléphantiasis), l’hydrocèle et d’autres MTN-MC sont présentes dans la commune d’Ayamé. La spécialiste a exhorté la population à ne pas stigmatiser les personnes atteintes de MTN-MC, mais à les intégrer dans la société en leur permettant de participer aux activités sociales. Cette sensibilisation aux MTN-MC, selon Dr. Muma Bili est en cours dans toutes les communautés cibles du projet dans les districts d’Aboisso et de Tiapoum de la région du Sud-Comoé.

Les MTN-MC touchent les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier les femmes et les enfants des communautés démunies et vivant dans les zones tropicales difficile d’accès , y compris la Côte d’Ivoire.

Yves ZANKPE

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